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Sur la colonne de droite retrouvez dans le menu mes pages et dans BLOG mes carnets par thèmes .. bonne lecture ..
PAGE 22 LE CHAT A MANGE LA LUNE ( expression malienne)
Le 19/03/2008
21H 30 nous sommes toujours à l'hotel , Arnaud trépigne , le repas de midi est bien loin , Blanche et moi bavardons avec un client de l'hotel ...ce soir l'auberge accueille plusieurs personnes. Certaines très sympas avec lesquels un simple bonjour suffit pour que l'on se raconte nos derniers coups de coeur en buvant un verre d'eau fraîche ,d'autres qui se précipitent dans leur chambre le nez dans leurs souliers .
"Notre" chambre avec douche et toilettes est occupée , nous partagerons donc une grande pièce avec Blanche , et quand Maximilian arrivera demain soir il aura, lui aussi , son lit dans notre "home sweet home" .
Des parfums de cuisine réveillent nos papilles , l'homme qui s'approche doit être celui que l'on peut considerer comme le responsable des lieux ,car lui seul s'occupe de nous alors que les autres ne semblent être là que pour lui tenir compagnie . Sans un mot il installe la nappe , dresse le couvert et apporte le repas aux voyageurs d'un soir , Nous nous éloignons d'eux pour les laisser profiter de la salade maison et frites poulet .
Ali , notre ami du premier soir vient nous saluer . Il n'a pas de mal à comprendre que nous sommes largement agacé par l'attente , gentiment il nous propose d'appeler un taxi lorsque dans un nuage de sable un 4X4 freine devant le portail .C'est la voiture de Mossa mais point de Mossa . On nous explique vaguement que de la famille est arrivée chez lui , nous sommes ennuyés par ce changement de programme , non pour l'absence de Mossa ,mais pour cette soirée largement entamée , nous avons tous des portables il aurait pu nous passer un appel . Les 2 Touareg nous déposent devant les portes du restaurant , nous n'avons que le temps de leur demander leur numero de portable pour les appeler en sortant avant qu'il ne s'eloignent ...
Le restaurant semble bien calme , le "livre guide" , dont je tairai le nom promettait pourtant une ambiance musicale!
Deux personnes bavardent sous une tonnelle en sirotant une boisson. Il semblerait que ce soir c'est relâche! Quant au diner : "impossible ,il n'y a plus rien à manger ,il est 22H nous repond la dame derriere la banque de pierre" , déjà elle retourne à ses occupations tandis que son gamin les yeux rivés sur la petite tv installée sous son nez est reparti vivre les aventures d'un quelconque heros.
Nous nous regardons avec une petite moue qui en dit long et un haussement d' epaule .... on la sentait venir cette nouvelle ! qu'à cela ne tienne , nous appelons le numero du portable et....le numero n'existe pas....on respire un grand coup , on prononce le mot "hippopotame" il parait que ça calme ! Et on rerentre dans le restaurant pour demander s'il est possible de nous indiquer un resto .
Un adorable petit garcon d'une dizaine d'années immédiatement se lève pour nous accompagner vers ...une soirée privée ! là de la musique il y en a à tue tête avec des africains qui ont sorti leurs beaux costumes et leurs belles robes ...mais pour l'instant nous ce que l'on souhaite c'est avaler quelque chose . Le jeune garçon tout aussi serviable nous accompagne donc dans un restaurant très local . En fait le genre de resto où on n'ose pas rentrer de peur d'attraper la tourista ...cela aurait été une erreur de ne pas passer la porte ! Nous traversons une petite salle sous le regard intrigué d'un groupe de maliens , tout un côté du réduit est occupé par une grande table de bois où s'affaire un africain , un grand couteau dans une main . Un délicieux parfum d'oignon grillé nous réconcilie avec le cadre ..non non il vaut mieux ne pas trop regarder les détails !
La carte, une grande ardoise accroché sur un mur qui a dû etre blanchi à la chaux il y a pas mal de temps , a l'air très alléchante : couscous , salade , omelette ... un choix de rois et de reines et à un prix dérisoire . La commande passée 1 couscous , 2 salades et 2 omelettes , le "cuisinier-maitre d'hotel-plongeur" nous accompagne à notre table dans la cours , après avoir vivement essuyé ses mains sur le torchon jeté sur un tabouret . Deux tables sont occupées par des hommes . Sur un banc deux femmes regardent la télévision où une émission politique déverse un flot de paroles dans une langue qui nous est inconnue. Le cadre est "local ",les bassines trônent dans un coin , quelques chiffons de tissus pendent sur une corde à linge...Blanche est allée à l'épicerie à quelques mètres de là pour acheter une bouteille d'eau cachetée . L'argent ? Nous n'avons que des billets mais elle promet au marchand de revenir payer dès que le repas sera fini et que nous aurons de la monnaie . Essayez cela en France! Pendant ce temps le "cuisinier " à qui j'ai demandé s'il avait une serviette m'apporte ...une serviette de bain...nous sommes trois ! Seule j'aurais eu une serviette de toilette ! On se regarde et l' on se met à rire , enfin pas trop fort pour ne pas déranger les gens autour de nous , qui je l'avoue nous jettent des coups d'oeil un peu curieux ! Ce repas fut un délice ...
L'émission politique achevée nous avons été accompagnés dans notre repas par une émission religieuse , les notes d'un gospel s' élèvent , c'est la même congrégation protestante que ceux qui ont chanté pour le Gospel de Toulon, celui que le lions club avait organisé pour les enfants de l'ecole des sables de Taboye et pour laquelle je représentais Moussa , parti avec" la caravane" ....la boucle est bouclée ...
...et comme un clin d'oeil venu du ciel, en levant les yeux vers les étoiles nous constatons que "la pleine lune a été mangée par le chat" comme dit le proverbe touareg ; nous avons droit à une éclipse ...moment sublime !
photo aimablement pretee par Maximilian Stemp
Dehors le jeune garçon n'a pas quitté sa chaise , il nous attend pour nous raccompagner , et si nous ne lui avions pas donné quelque pièces il n'aurait rien demandé ...l'épicerie est toujours ouverte , Blanche va payer nos dettes . Comme nous ne savons pas du tout où nous sommes , nous appelons Mossa , qui cette fois (je pense que notre ton y est pour quelque chose )ne tarde pas à venir nous chercher . Quelques minutes plus tard nous nous abattons sur notre lit ...(tiens ,dans cette chambre il n'y a pas de moustiquaire !) ..journée remplie de souvenirs ! ça c'est une journée réussie , avec ses bons côtés et ses moins bons ,mais une journée pour laquelle on peut choisir ce que l'on veut garder au fond de son coeur : un diner dans un resto où je vous invite à aller si un jour vous passez par Gao , une ballade fantastique en pirogue , des rencontres éphémères mais combien riches ...
Une journée parfaite si nous avions pu profiter de nos trop longs moments d'inactivité pour déambuler dans le dédale du marché ....mais bon , le bel espagnol était bien sympatique . On ne peut pas tout avoir quand même!
PAGE 23 A LA RENCONTRE DES ARTISANS
Le 19/03/2008
C'est aujourd'hui notre dernière chance de rapporter en France des souvenirs impérissables . Levés tôt , comme tous les jours , nous souhaitons profiter de ces derniers instants pour voir tout ce qu'il ne nous a pas été donné de voir . Comme nous n'avons qu'entre aperçu le marché, lorsque Abdoulaye l'instituteur vient nous dire bonjour et nous proposer ses services pour la matinée, nous acceptons avec plaisir son offre . Si hier j'ai refusé de lui donner en plus de la location de la pirogue les 10.000 F cfa qu'il me demandait c'est uniquement parce que Sidi et Ibba étaient censés être déjà nos guides , Pour la matinée il accepte très satisfait semble t'il mon offre . Nous sommes d'accord pour que, dès l'arrivée de Mossa qui avait parlé en début de semaine de la visite d'une mosquée et d'un musée , nous nous séparerions .
Alors que nous marchons d'un pas rapide tout en bavardant , une charette,simple planche reposant sur deux gros pneux ,et tirée par deux petits anes gris nous dépasse . Le conducteur nous propose de monter à bord de son " carosse " , nous déclinons l'invitation , une nouvelle expérience que nous devrons tenter pour notre prochain séjour à Gao ! et la liste s'allonge de tout ce qu'il nous faudra absolument faire, ou voir , mais à cette heure nous préférons marcher d'un bon pas pour atteindre au plus vite le coin des artisans . Sur le chemin Abdoulaye nous explique qu'il y a à Gao une école catholique tenue par des soeurs et une ecole protestante .
L ' école où il est ,lui même instituteur est une école publique , située dans l'ile en face de Gao , elle est récente et a 3 enseignants et une enseignante , il est payé par l'état et loge dans une famille d'accueil. Son explication est très "carrée" , un peu dans le style réparbatif des livres de Géo d'autrefois : Les enfants entrent à l'ecole à 7 ans et à 13 entrent au collège. Les écoles à Gao enseignent la premiere année complètement dans la langue de l'ethnie principale , ce qui signifie pour Gao en songhoi et à partir de la deuxieme année la langue utilisée est le français ,mais le français que l'on parle à Gao avec ses tournures ses erreurs , son accent aux " r " roulés et ses i qui ressemblent aux é . D' Ailleurs si vous ecoutez, tous les africains parlent le français de la même manière . Comme nous en France où souvent l'enseignement de L' Anglais et de l' Allemand est dispensé par des français , là bas, se sont rarement des français pure souche qui enseignent la langue .
L'enfant peut le matin avant d'aller à l'ecole ou le soir après la sortie des cours, se rendre à l'école coranique, là on lui enseignera les pilliers de l'islam ,le Coran: répéter sans cesse les versets jusqu'à les savoir par coeur , savoir les ecrire aussi pour les plus studieux et les plus doués.
La journée d'école commence à 8H semble t'il et s'achève vers 17H . Nous sommes dans une ville d'ecoles sedentaires ...notre conversation est interrompue car nous arrivons devant un portail qui s'ouvre en grinçant sur une petite cours .Devant nous se dresse un bâtiment qui regroupe plusieurs artisans , nous n'aurons pas l'ambiance des marchands à la sauvette , ou des étals de marché mais nous aurons au moins la possibilité de voir dans leurs minuscules boutiques une multitude d'objets locaux .
Nous montons une volée de marche et je découvre que j'aurais pu tromper l'attente de notre premier après midi seuls à l'hotel , si j'avais su qu'ici on pouvait se faire tresser les cheveux . Il n'y a qu'à regarder les jolies coiffures des femmes et des enfants de cette région pour comprendre que toutes ethnies confondues, les parures dans les cheveux sont un point essentiel de la beauté féminine . J' étais d'ailleurs restée admirative devant les superbes coiffures ou les perles se mêlaient aux tresses des voyageuses croisées à l'aéroport .Je pensais pouvoir faire une scéance coiffure au campement je l'avoue ,car on m'a toujours parlé de la coquèterie des femmes touareg ...HUMMMMMMM?
Comment vous faire admirer la courbe d'un bijou ,la beauté d'un bracelet , le travail d'une selle de dromadaire , le détail d'une épée touareg . Un parfum de cuir flotte dans la boutique qui propose cartables , trousses , ou boites . Le vendeur touareg ,un malien du plus beau noir et qui n'a de Touareg que l'habit ,m'explique que nous sommes probablement parmi les derniers touristes dans la région de Gao , l'avion direct "Marseille Gao" est supprimé jusqu'à l'automne .Il faut comprendre que les prix soient élevés m'explique t'il car vous êtes notre dernière chance de nourrir nos familles ...tant pis je me contenterai d'un bracelet . Derrière moi je reconnais les intonations de Mossa...

Le 19/03/2008
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Abdoulaye comme promis nous quitte mais nous lui proposons de nous retrouver dans un moment à l'hotel restaurant " Sahara Passion ". Mossa a l'air pressé ,nous nous empressons de le suivre mais je traîne quand même un peu derrière pour faire prendre quelques clichés supplémentaires et je n'ai que le temps de sauter dans la voiture avant qu'il ne démarre.
Le véhicule longe un grand mur ,et Mossa nous explique que c'est le stade ...foot ou rugby nous ne le saurons pas mais comme je sais que ces temps ci l'une des "figures" du rugby dans ma ville , fait une enquête sur ce sport chez les jeunes au Mali je pense immédiatement rugby tout en étant peut etre totalement dans l'erreur .
Le 4X4 vient de s'arrêter près d'une camionnette garée au bord de la route en plein soleil . Les portes largement ouvertes nous laissent voir une multitudes de bidons jerricanes de toutes formes ,toutes couleurs , tous matériaux . Cela ressemble étrangement à ce qui pourrait être une annexe de station service si les règles de securité que nous connaissons ici étaient largement oubliées !!!
Un flot de musique est déversé par un haut parleur , dont on ne sait pas où il se trouve ... un spectacle local peut être ? non c'est Hélène Ségara ! Mossa remet en marche le véhicule qui après un saut de puce se gare à nouveau en bord de route , là bas, ni place de parking , ni trottoir , tout le monde se partage le "pavé " sauf qu'il n'y a pas de "pavé "! les rues sont en majorité simplement tracées entre les murs de banco , routes de sable qui sillonnent la ville , et dont une seule à ma connaissance est goudronnée .
Un homme posté à l'entrée , quitte sa guérite pour venir à la rencontre de Mossa . Nous ne voyons de la mosquée que ce qui monte à l'assaut du ciel car elle est ceinte de hauts murs . Mossa s'adresse à moi et me demande si j 'ai envie de la visiter .Je pense dans mon for interieur "Bien sûr , nous sommes ici pour cela !" En haussant les épaules je lui réplique un peu étonnée quand même :"ben je voudrais au moins la prendre en photo ! " Et en disant ces mots je descends de voiture suivie d'un Arnaud un peu perplexe aussi . Mossa semble marchander avec l'homme ... La cours est ombragée ...il émane de ce lieu une quiétude qui nous envahit. La mosquée qu'on nous avait désignée comme la pyramide de Gao ressemble à un gros tas de sable piqué de centaines de gros rondins de bois . Une oeuvre de sable comme les enfants aiment à en construire au bord des plages mais sans que leur imagination n'ait été dictée, transformée par la gravure du châ teau d'une quelconque princesse. Une envolée de petits gamins se précipite sur nous pour nous expliquer avec force gestes et peu de mots français que pendant notre visite ils surveilleront nos chaussures déposées sur les marches de sable pour quelque menue monnaie Le guide débite d'un ton monocorde le texte trop bien appris et au demeurant fort intéressant , un peu comme l'enfant qui oublie de respirer pendant qu'il récite sa page d'histoire , nous le suivons et après la clarté vive de l'exterieur nous trouvons la lumière tamisée du premier couloir où les femmes musulmanes à l'abri des regards des hommes viennent le vendredi faire leurs prières. Nous avançons vers l'antre du tombeau , traversons le deuxième couloir ,celui réservé aux hommes . Là , côte à côte , tournés vers la Mecque , après que le Muezzin les aura appelés à la prière , ils adoreront leur Dieu .

Nous longeons un minuscule chemin escarpé , accroché au flanc de la mosquée puis nous suivons un couloir où par endroit il faut presque se plier en 2 afin de ne pas se cogner au plafond très bas , grimpons une très haute marche et atteignons le sommet de la construction . C'est de là que à chaque heure de prière le Muezzin lance son appel aux fidèles . Peut etre son chant ici est il aussi beau que celui qui m'a réveillé hier matin à Taboye ,ce n'etait une psalmodie monotone comme j'ai pu en entendre au fils de mes voyages en Egypte ,en Turquie , en Tunisie, au Maroc, mais un véritable chant avec se nuances , sa mélodie . La visite est déjà terminée , nous retrouvons les jeunes gamins et n'avons que le temps de quitter ce havre de paix lorsque une dizaine de touristes envahissent les lieux . Ils ne pourront pas y retrouver les mêmes sensations de sérénité que nous , car leur groupe pépie à qui mieux mieux .
De retour à l'hotel nous retrouvons Abdoulaye qui, assis sur un petit muret devant l'entrée , bavarde avec deux autres maliens , tout en feuilletant un livre que je lui ai donné . Le repas ne nous sera pas servi avant longtemps je m'assieds près de lui et pendant un moment nous causons comme de vieux amis ,échangeons nos e-mails et chacun retourne à sa vie . Pour lui demain ce sera l'école , pour nous le retour vers la France ... Blanche est assise à sa table , son thé a refroidit ...Elle nous regarde , nous sourit et se lève comme un ressort , la pétillante jeune femme a besoin après sa matinée passée assise dans les jardins du Sahara passion de bouger . Elle exécute sous les yeux un brin ahuri d'un client de l'hotel , une roue ,elle s'étire , puis se met à rire ,d'un rire si joyeux qu'il n'en fait même pas taire les oiseaux ... l'après midi passe , le "farniente" ici prend sa pleine valeur, son veritable sens ...
PAGE 25 LES DERNIERS MOMENTS SUR LA TERRE AFRICAINE
Le 19/03/2008
Il est 21H30, nous sommes lundi soir , l' aéroport de Marseille est pratiquement désert , et nos bagages viennent de surgir sur le tapis roulant .
Les vacances sont finies mais il nous reste les photos , les souvenirs , les adresses de nouveaux amis griffonnées sur des bouts de papier , que l'on a gardé précieusement au fond de nos poches...
L'avion a pris son envol en fin de matinée sur la piste de Gao , le voyage interminable et lui aussi avec quelques imprévus , nous a ainsi laissé le temps de penser à ces derniers moments passés sur ce bout de terre africaine. Hier , en fin d'après midi, Mossa nous a invité à venir chez lui partager un thé avec les " gens de la caravane ",arrivés la veille au soir et qui avaient passé la nuit chez lui.
Autour de la théière bleue , dans son jardin , nous avons bavardé . Sa jeune femme silencieuse et effacée comme toutes les femmes musulmanes, préparait le thé qu'elle versait dans de petits verres qui passaient de main en main ,de lèvres en lèvres . Rapidement la nuit est tombée et après un moment passé dans la pénombre , alors que plusieurs fauteuils s étaient vidés nous avons proposé que quelqu'un nous raccompagne pour rejoindre Blanche restée seule à l' hôtel . Nous devions nous retrouver un moment plus tard dans un restaurant non loin de l'embarcadère des pinasses, car les 3 club med et Maximillian avaient choisi la descente du Niger de Taboye à Gao et devaient nous rejoindre. Ils avaient embarqué vers 8H ce matin et la "croisière " dure en général 4H . Les moteurs des pinasses ne sont guère puissants et ce qui pourrait être un inconvenient permet souvent de voir quelques hippopotames .
La soirée étant bien avancée ,nous supputions le fait qu'ils avaient certainement connu de nouvelles aventures à nous dévoiler ! Et de fait ..mais laissons à ceux qui le souhaiteront le soin de nous raconter,Maximillian m'a promis l'exclusivité dès qu'il aura un moment...
Après le repas qui nous réunit donc tous, autour d'une grande tablée chacun repart vers son gîte. Je dois avouer que le pittoresque du resto de la veille était remplacé là par une froideur très impersonnelle . Et à tous ceux qui pensent :"moi ,quand je bois une boisson gazeuse dans un pays comme cela je ne prends que des bouteilles cachetées!je dirai simplement que je viens de recevoir une vidéo tournée au Maroc qui me fait mieux comprendre pourquoi les 2 personnes avec lesquelles j'ai partagé ma bouteille ont été malades !"
Maximillian , Blanche , Arnaud et moi avons choisi de rentrer à pied ,visiter Gao by night à la seule lumière des étoiles puisqu'il n'y a aucun réverbère bien entendu et qu'un lampe de poche n'éclaire goutte était un moment à ne pas rater. D'un bon pas , car "c'est pas à côté !" nous avait on prévenus...nous nous sommes dirigés vers l' hôtel , croisant quelques voitures , quelques mobylettes et une voiture de police qui patrouillait dans une ville au demeurant très calme ..des promeneurs aussi car même à cette heure avancée de la nuit les villes africaines sont rarement endormies...
Et puis le lendemain est arrivé...petit déjeuner avalé, on a bouclé nos bagages et attendu l'arrivé du 4X4 qui devait nous accompagner à l' aéroport ...que d'heures passées à "attendre" pendant ce voyage ! et là encore nous n'aurions pas dû tenir compte de l'horaire prévu , cela nous aurait donné le temps de faire une derniere halte au marché ...
©M.S.aeroport de gao ancienne base 163 de l'armee de l'air francaise dnas les annees 30
Dans le hangar se pressaient les derniers voyageurs de la saison. Quelqu'un nous faisait de grands gestes là bas accroché aux barrières. Le gentil Ali tentait une dernière fois de nous faire craquer pour un "superbe" pyjama bariolé ... et il a eu le temps de nous prouver par A+B que nous ne pourrions vivre sans cette pièce incontournable dans une garde robe.
Dans la file d'attente s'écrasaient les voyageurs .Déposer nos bagages sur la balance et tendre nos billets semblait un parcours du combattant que nous avons bravement affronté...puis vint le moment de la fouille : les sacs de cabine avec nos quelques trésors "très" personnels se sont retrouvés à plat sur la table , examinés en détail par deux gardes qui demandaient des explications si l'objet leur était inconnu sous le regard très interessé de toute la file qui se bousculait derrière, maintenue tant bien que mal par des barrières de bois.
Ne me dites pas qu'il n'y a pas de sécurité dans les aéroports africains ! un policier de l'air et des fontières , a verifié scrupuleusement à l'aide de son détecteur si nous avions un quelconque métal sur nous . Ouf....quelques chaises en plastic s'offraient enfin à nous .
Il faisait une chaleur étouffante sous la tole du hangar , les heures passaient et le soleil très haut dans le ciel dardait ses rayons brulant sur le métal . Ajoutez à cela la promiscuité et pour moi la fièvre qui commençait à me tenailler vous pouvez imaginer comment je me suis jetée sur la bouteille d'eau qu'Ali m'a envoyée par dessus la barrière après que je lui eu glissé entre deux planches un billet d'un dollar (l'an dernier ça valait encore quelque chose!)
Enfin l'avion fut annoncé , l'après midi etait largement entamé pour un départ en vol regulier prévu en milieu de matinée !mais nous n'etions pas encore à bord ...
Tous nos bagages avaient été déposés sur le tarmach (oh la menteuse il n'y en a pas!), chaque voyageur devait reconnaitre son sac qui , seulement après , était monté en soute...Sous un soleil de plomb , bien obéissants nous avons cherché , trouvé designé nos affaires...nous pensions alors pouvoir monter à bord. Illusion ! comme un troupeau d'enfants dans une colonie de vacances nous devions attendre par groupe d'une dizaine de personnes pour grimper la passerelle ...et tout cela dans une chaleur suffocante .
Il ne faut pas 10H pour venir de Gao êtes vous en train de penser...mais l'avion devait passer par Mopti . Là , l'escale a duré plus longtemps que prévu , le commandant de bord nous expliqua plus tard que l' équipage ne serait pas en mesure d'offrir thé ou café car ils n'avaient pu avoir d'eau potable à Mopti , dans ce pays en majorité musulman on nous offrit donc pour le repas du vin pour ceux qui le souhaitaient et.... un sandwich au jambon! ... Quant au carburant , étant donné la chaleur à Mopti le plein n'avait pu être fait , nous avons fait escale en Algérie.... Algérie ....et si la prochaine fois nous allions à la rencontre des Touareg du hoggar ?!... mais retourner au nord du Mali me tente aussi ...
Le journal de voyage devra attendre quelques mois avant que je tourne à nouveau ses pages ...
Le 01/01/1970
Les photos au flash sont interdites , précaution ? ou simplement une manière de nous rappeler le danger de jouer avec ces "bêtes" ....et c'est vrai qu'ils sont superbes ces reptiles et que l'on aurait envie de toucher ,si ce n'est que notre coeur bat très vite lorsque nos doigts s'approchent ...un serpent, c'est pas une souris quand même !
Comme dans chaque pays où des dresseurs présentent leurs animaux on peut les toucher ...le petit crocodile du nil pendant que dans une felouque on glisse sur le fleuve nous est aimablement tendu par le marin ...le serpent , nous est proposé en Thailande ,comme cache col pour la photo , tandis que le petit macaque se jette dans nos bras lui aussi pour être sur la photo ....l'anatolien en turquie nous propose de tenir la laisse de l'enorme ours qui accompagne ses representations dans les rues ....le charmeur de serpent au maroc sur la place est tous sourires pour vous accepter près de lui contre quelques euros Place Jamaa Al-Fnaa - de Marrakesh
Quelques lampes jettent chichement de la lumière , pour donner un peu plus de mystère à la représentation ...Le décor est choisi dans le rouge ... couleur chaude pour marquer la difference avec cet animal au corps froid ...ou rouge couleur du sang qui coulerait d'une blessure si nous nous approchions sans precaution du grand serpent qui glisse vers nous ?
Le spectacle , je ne peux pas vous le raconter , il faut y assister pour ressentir cette petite peur qui vous fait oublier de respirer ...Cette année pour mon sejour du printemps le groupe animation de l'hotel Isis a "fait fort" de nous proposer "gratuitement" ce spectacle (eh oui , le français apprécie toujours plus quand c'est gratuit !!! ne dit -on pas que lorsque l'on parle d' une sortie à un touriste sa premiere question n'est pas "ça vaut le coup ?" mais : c'est gratuit ? ou : c'est compris dans le prix ? )
Pourtant , je dois quand même vous dire ...souvenez vous mes premieres lignes : d'un grand coffre surgirent les bêtes terrifiantes du désert ...Franchement , lorsqu'on y pense , juste pour un spectacle qui nous fait frissonner ,cela vaut il le coup de piller la planète de ses prédateurs rampants ? RENDEZ VOUS SUR UN SITE QUI VOUS FERA VOIR L'AUTRE COTé DES CHOSES
Le 01/01/1970
vous etes tunisien ,ou vous habitez en tunisie ...peut etre pourrez vous repondre a ces quelques questions concernant un pret personnel pou un tunisien par un français ....
Pour l'achat d'un local commercial un tunisien à qui la banque a refusé un pret a besoin de plusieurs dizaine de milliers d'euros. Si 200ou 300 euros peuvent se passer de la main à la main il en va differemment lorsque la somme est importante .
Premiere chose à faire , ouvrir un compte (doubles devises ) dans la ville où l'on prevoit de faire l 'achat ...sur le divers forum on trouve facilement les renseignements par contre impossible de savoir si un compte joint (entre le tunisen et le français ) peut etre ouvert ? LE SAVEZ VOUS
Pour que le pret soit fait en toutes légalités, c'est à dire pour que l' acheteur puisse justifier de la provenance de l'argent lui est il necessaire de faire , comme en france une reconnaissance de pret personnel privé , (en france enregistré aux impots MAIS EN TUNISIE?) ou le virement du compte du français au compte du tunsien fera t-il foi .
pour les remboursements , pourront ils etre effectués sur le compte en dinars du français ...les banquestunsiennes n'ont pas d'adresse mail pour que je leur pose la question
TOUS RENSEIGNEMENTS QUI POURRAIENT ETRE UTILES A CETTE TRANSACTION SERAIENT LES BIENVENUS ;MERCI POUR VOTRE AIDE .
j'avoue que le cas ne s'est jamais presenté pour moi puisque le seul argent que j'envoie à l'etranger pour l'instant se resume à de petites sommes que j'envoie pou parrainer les enfants à gao .
Me questions vous etonnent après mon article sur le marché du " sex and sentiment " à djerba ...vous n'avez donc pas lu entre les lignes , car des amitiés réelles existent aussi autrement que menées par les " prêt si canapé " ou " contrat financier sur l'oreiller" .
Vous pretez bien à votre meilleur copain ici (quoique d'après une enquete menée chez nos amis belges 80% ne pretent pas , meme à leurs amis ou famille pour ne pas fausser les liens et sur ceux qui pretent 51% ne recuperent jamais la totalité de leur pret .....alors faut il etre obligatoirement maghreben pour "arnaquer" comme j'ai lu regulièrement sur les forums ....
Le 01/01/1970
vous souvenez vous de l'ecole de sadou dont je vous ai parlé dans un de mes carnets de vie .vous savez alors que je parraine quelques ecoliers . Mon action est personnelle mais ceux qui ont lu au fil du temps mon blog "awanekkinnan" savent que je peux le faire grace par exemple aux quelques euros que je gagne en publiant sur coome4news (1€ l'article ) .depuis aout je n' ai plus rien proposé sur leur site mais en voyant la pauvreté de ces classes cela me donne envie de me bouger un pleu et trouver des articles ...envoie que je parle de quelque chose ? donnez moi vos idées ...je reponds à vos mails
Le 01/01/1970
midoun 14000 HABITANTS moulin à huile vieux de 3 siecles sur la route de taguermess ,un vieil olivier au marché communuaté noire venant du soudan et du niger
mosquée de fdhloun à 3K5 de midoun vers houmt souk
houmt souk 44000 habitants
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200 EUROS
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250 EUROS
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Sejours courts 30€/jour
libres pour l'instant
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LOCATION ETAGE AVEC TERRASSE ET PETIT JARDIN PRIVATIF
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